Entre 2006 et 2011, la population de la région Languedoc-Roussillon a connu une croissance moyenne deux fois plus importante que la moyenne française en métropole. C'est ce que révèle le dernier recensement de l'INSEE, publié ce mercredi. En voici le détail.
Avec plus de 2,6 millions d'habitants au 1er janvier 2011, le Languedoc-Roussillon fait figure de champion de la démographie. Car entre 2006 et 2011, la croissance moyenne de sa population a été de plus de 1,1% par an, soit le double de la moyenne de la France métropolitaine.
C'est ce qu'il ressort du dernier comptage de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), publié ce 1er janvier 2014.
Agde et Montpellier plébiscitées
C'est en priorité dans l'Hérault que les nouveaux arrivants choisissent de se fixer. C'est là, à Agde (+2,4% par an sur 5 ans) et son agglomération (+1,6% par an sur 5 ans), ainsi qu'à Montpellier et son agglomération (+1% par an sur 5 ans) que sont observés les plus forts taux de croissance démographique.
Béziers boudée
En revanche, Béziers est la seule à perdre des habitants (-0,2% par an sur 5 ans), alors que son agglomération connaît le taux de croissance le plus faible des grandes intercommunalités de la région (+0,3% par an entre 2006 et 2011).
Vient ensuite le Gard, où l'on s'aperçoit qu'en terme d'attractivité, Alès (+0,5% par an) et son agglomération (+0,9% par an) font mieux que Nîmes (+0,1%) et son agglomération (+0,5%).
Dans les Pyrénées-Orientales, Perpignan (+0,5% par an sur 5 ans) et son agglomération (+0,9%) tirent la croissance démographique.
L'agglomération de Narbonne, dans l'Aude, est l'une des plus attractives de la région avec une croissance de sa population de 1,2% par an entre 2006 et 2011, même si sa ville centre connaît une augmentation moins rapide (+0,3%).
Seule la Lozère connaît une croissance plus lente que la moyenne nationale avec seulement +0,1% d'habitants par an entre 2006 et 2011.
L'ensemble de l'étude est consultable en ligne sur le site Internet de l'INSEE.