En raison de défauts de contact entre les roues et la voie, deux tronçons impactant cinq lignes sont placés sous surveillance. La CGT demande de son côté le retrait de 27 rames de TER jugées dangereuses.
Depuis le 2 novembre, la SNCF a placé sous surveillance deux tronçons de lignes (Toulouse-Les Arènes et Toulouse-Tessonières) et une trentaine de rames TER, ce qui impacte le trafic sur 5 lignes, en raison de défauts de contact entre les roues et la voie, a confirmé la direction régionale SNCF à France 3 Midi-Pyrénées.
Les agents de conduite exercent leur droit de retrait depuis le 16 octobre en raison d'un risque de "déshuntage". Selon la CGT des cheminots de Midi-Pyrénées, cela se traduit concrètement pas une "disparition des écrans de contrôle" et surtout les engins concernés ne "ferment pas toujours automatiquement les signaux et les passages à niveaux". Toujours selon la CGT, les rames en cause, de la série X73500, sont au nombre de 27 en Midi-Pyrénées. La CGT demande le retrait de ces rames pour des raisons de sécurité prenant l'exemple de plusieurs accidents à des passages à niveaux dans d'autres régions et insiste sur le risque de collisions ferroviaires, de collisions avec des véhicules routiers aux passages à niveaux ou de déraillements.
Du côté de la direction de la SNCF Midi-Pyrénées, on se veut rassurant en indiquant que des mesures ont été prises mais "qu'aucun matériel n'a été retiré de la circulation". La SNCF a proposé des mesures préventives qui ont été validées par l'Etablissement Public de la Sécurité Ferroviaire (EPSF) :
- surveillance accrue des voies sur les secteurs concernés
- surveillance accrue du matériel
Ces mesures ont donc un impact sur le trafic TER. En moyenne 12 trains sont impactés par jour sur les 355 en circulation. La nouvelle fréquence de maintenance impose d'adapter la circulation sur les lignes concernées, notamment avec des bus de substitution. Les lignes TER concernées sont :
- Toulouse-Rodez
- Toulouse-Mazamet
- Toulouse-Figeac
- Rodez-Brive
- Rodez-Millau