Ils ne sont qu'une 15è de pédicures pour bovins en Aveyron. Pour un cheptel estimé à 221.000 têtes. Du coup, pour faire de jolis onglons à toutes les vaches du département, les pareurs ne chôment pas. Le portrait de l'un d'entre eux.
Elles ont passé 10 mois sur 12 en stabulation. La corne a poussé sur leurs sabots. Il faut donc leur faire les onglons. Le pédicure pour bovins s'approche alors des bêtes. Il commence par Marguerite, dont il saisit la première patte. A chaque fois, avec sa meuleuse munie d'un disque à parer, il dégrossit le soin. Ce n'est qu'ensuite qu'il fignole avec son outil à main, la "reinette". Parfois, il installe même une talonnette pour aider l'animal à retrouver une marche normale. Les onglons ainsi refaits, Marguerite est la plus belle pour aller pâturer. Mais elle n'est pas la seule. Gaël, l'un des 15 pareurs de l'Aveyron, dans le métier depuis plus d'un quart de siècle, doit aussi soigner chaque année 8000 autres bovins.
Luc Tazelmati et Véronique Galy sont allés à sa rencontre, entre Aubrac et Ségala :
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