Le procès en appel de l'Aveyronnais Marc Féral démarre ce mercredi après-midi devant la cour d'assises de l'Hérault avec 24 heures de retard en raison des risques suicidaires de l'accusé. Les magistrats et les experts ont jugé qu'il était en état de comparaître.
La Cour d'assises de l'Hérault à Montpellier a débuté mardi l'examen du procès en appel de Marc Féral, cet Aveyronnais, accusé du meurtre du compagnon de son ancienne amie. Un procès qui s'ouvre avec plus de 24 heures de retard, l'accusé ayant été hospitalisé lundi soir, à la veille de l'ouverture prévue de son procés, en raison de ses tendances suicidaires.
La Cour d'assises a examiné ce mercredi matin le rapport des experts psychiatrique et de médecine légale qui ont estimé que l'accusé était en état de suivre les débats. La défense avait pourtant demandé, en vain, le report du procés. La décision a été prise à la mi-journée de tenir les débats et de juger Marc Féral à partir de 14h ce mercredi.
Marc Féral, 59 ans, ancien gérant de la discothèque baraquevilloise Le Rétro, avait été condamné par la Cour d'assises de l'Aveyron, en janvier 2014, à 24 années de réclusion criminelle pour l’assassinat, le 18 août 2010, du garagiste espalionnais Jean-Paul Chardenoux, 49 ans. Il avait tiré à bout portant sur celui qui était le nouveau compagnon de son ancienne amie.
Le patron de boite de nuit, qui avait reconnu à l'audience avoir prémédité son geste, avait ensuite tenté de se suicider. Les secours l'avaient retrouvé grièvement blessé à l'épaule.
Ce nouveau procès était initialement programmé au mois de mai. Mais il avait dû être reporté quelques jours avant l’ouverture des débats, en raison d’un problème de santé du président de la Cour d'assises.