Les professionnels des auto-écoles mènent ce lundi des opérations escargot dans plusieurs villes de France notamment à Alès et Carcassonne. Ils dénoncent la réforme du permis de conduire prévue par la loi Macron pour libéraliser ce secteur. Cela va à l'encontre de la sécurité routière selon eux.
Les professionnels des auto-écoles manifestent ce lundi dans plusieurs villes de France perturbant la circulation.
Ils contestent la réforme du permis de conduire en cours d'examen au parlement. Des manifestations ont lieu à Paris, Bordeaux, Lorient, Marseille, Nancy, Limoges, Clermont-Ferrand, Alès ou encore Carcassonne.
Les professionnels dénoncent des amendements à la loi Macron qui vont à "l'encontre de la profession et donc de la sécurité routière".
Jean-Louis Bouscaren, directeur d'auto-école à Montpellier et représentant du syndicat UNIDEC était l'invité du 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon, lundi 9 février.
Invité du 19/20 Languedoc-Roussillon du 9 février 2015.
La réforme du permis de conduire instaurée dans la loi Macron et votée à l'Assemblée nationale la semaine dernière prévoit notamment :
- 45 jours d'attente maximum entre deux passages à l'examen de conduite
- le recours à des agents d'entreprises publiques comme La Poste pour assurer certaines missions des inspecteurs
- la suppression du seuil minimal obligatoire de 20 heures de cours avant présentation à l'examen
- la possibilité pour les loueurs de voiture équipée de double commande de former les conducteurs
La disposition contenue dans le projet de loi Macron est "un coup de jeune, comme l'avait dit le président de la République, pour baisser le coût du permis de conduire et réduire les délais. Donc on ne cède pas", a expliqué Manuel Valls.
Interview de Benjamin Panis, directeur d'une auto-école à Bessèges, dans le Gard.
D. De Barros et D. Moine
Les images de la manifestation des professionnels des auto-écoles à Alès, dans le Gard.
D. De Barros