3 des 4 ravisseurs présumés d'un lotois de 28 ans, qui leur devait de l'argent, ont été mis en examen pour enlèvement, séquestration et extorsion de fonds par un juge d'Agen qui les a placés en détention provisoire
C’est une affaire qui met en scène quatre individus soupçonnés de l'enlèvement d'une cinquième personne sur fond de dettes. Tout commence samedi par l'enlèvement d'un homme de 28 ans à Figeac par trois personnes envers qui la victime aurait eu une dette de 2300 euros. Les trois ravisseurs, issus de la communauté des gens du voyage, emmènent alors à Cahors leur victime, qu'ils séquestrent dans une caravane jusqu'à lundi. Ce jour-là, ils décident d'emmener leur prisonnier chez sa mère à Leyme pour y récupérer de l'argent sous la menace d'armes blanches. Mais la mère de la victime trouvant le comportement de son fils inhabituel, alerte la gendarmerie. Le plan Epervier est alors mis en place. Une première interpellation se déroule lundi matin à Cahors, aux abords du Pont Louis Philippe. Une voiture Audi A4 est contrôlée par une patrouille de police. A son bord, les trois hommes, dont la victime qui est alors libérée. Tandis que ses deux geôliers sont placés en garde à vue à la gendarmerie. L'enquête de flagrant délit conduit ensuite à l'interpellation de deux autres personnes qui sont aussitôt placées en garde à vue. Au terme des gardes à vue de ces quatre personnes âgées de 18 à 25 ans, trois d'entre-elle ont été mises en examen pour enlèvement, séquestration et extorsion de fonds. Elles ont été placées en détention provisoire. Tandis que le quatrième suspect a été libéré sous contrôle judiciaire.
Le reportage d'Eric Marlot et de Florian Roulies :