Les Lotois peuvent respirer. Le week-end du 19 août, la maternité du centre hospitalier de Cahors (Lot), la seule du département, a dû fermer ses portes faute de pédiatres. Depuis, une solution a été trouvée et le service s'apprête à fonctionner normalement. Temporairement.
Le week-end du 19 août, faute de pédiatrie, la maternité du centre hospitalier de Cahors (Lot) a dû fermer ses portes. Sans ses spécialistes, le service ne peut pas fonctionner et pendant deux jours les patientes ont été transférées dans des hôpitaux voisins. Vendredi 25 août, une solution temporaire a été trouvée.
Un pédiatre in extremis
Dans la maternité de Cahors, trois pédiatres se relaient pour assurer les permanences. Mais le week-end du 19 août, suite à deux absences, la maternité a dû fermer ses portes.
En effet, des remplaçants ont été trouvés in extremis pour assurer les astreintes jusqu'au 29 août. Un soulagement pour Fanny Boyé jeune maman de 34 ans, "on ne savait pas trop comment ça allait se passer, ça nous a vraiment soulagés de pouvoir accoucher ici", explique-t-elle. Car jusqu’à ce matin elle aurait pu être transférée à Montauban "j’ai failli être transférée mais heureusement ils ont trouvé un pédiatre", sourit-elle.
Un petit établissement
Aujourd'hui, la présence d'un pédiatre remplaçant après le 29 août est toujours incertaine. Une situation inédite liée à la localisation de l'hôpital, loin des grandes métropoles et aux dimensions de ses équipes. "Dans des établissements de petites tailles on a des petites équipes et dès qu'il y a une absence on est en difficulté", explique Pierre Nogrette, directeur de l'hôpital de Cahors. Il ajoute également qu'il "est plus compliqué de trouver un pédiatre à Cahors qu'à Toulouse, car les praticiens vont beaucoup vers les métropoles".
Et pour remédier à ce genre de problème à l'avenir, la direction de l'hôpital espère bien attirer de nouveaux pédiatres en développant la coopération avec l'Agence Régionale de Santé d'Occitanie et avec les établissements toulousains.
La maternité de Cahors assure près de 700 accouchements par an et continue de chercher des solutions pour les semaines à venir.