Les chiens à la recherche du corps de Delphine Jubillar, ces traqueurs formés dans le Lot

L'école cynophile de Gramat située dans le Lot forme depuis 1945 les chiens de la gendarmerie et leurs maîtres-chiens. Ce sont eux qui ont participé pendant trois semaines aux recherches du corps de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines dans le Tarn.

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Après trois semaines de vastes fouilles dans la campagne de Cagnac-les-Mines (Tarn) pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar, l'enquête continue. Les forces de l'ordre se sont appuyées sur le flair de dix chiens du centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) de Gramat (Lot). Malgré leur fin museau, arme infaillible de détection, les recherches ont pris fin ce vendredi 4 février, sans qu'aucun élément nouveau n'ait pu être apporté. Tous les animaux formés à la détection de personnes disparues, de drogues, ou encore d'explosifs, sont passés par Gramat.

Depuis 1945, le CNICG forme à la fois le maitre et son compagnon. Ils formeront ensuite des binômes d'enquête. Au total seize spécialités y sont enseignées, et 80% des chiens dressés sont des Malinois. Leurs qualités pour la détection de personnes ou d'objets en font une race très prisée. Avant d'être envoyés sur le terrain, les chiens passent par un apprentissage allant de trois à six mois pour aiguiser leurs sens.

Un odorat 40 fois plus puissant que celui de l'homme

Une brigade en particulier est dédiée à la recherche de restes humains, le Groupe national d'investigations cynophiles (GNIC). Le travail de ces chiens peut être précieux pour accompagner les investigations menées en cas de disparition de personnes, ou dans des affaires criminelles complexes. 

"Le chien sur la piste donne des informations. C'est au maitre-chien de les analyser, pour les exploiter le mieux possible" détaille Fabien Doublard, dresseur-inspecteur au CNICG. "Il donne des directions, il donne plein d'informations... À nous de les lire". Les chiens utilisés pour la détection de personnes ont un odorat 40 fois plus puissant que celui de l'homme. Avec plus de 200 millions de cellules olfactives contre seulement 5 millions chez l'être humain, un chien comme le Malinois peut retrouver la trace de quelqu'un plusieurs jours après son passage.

Chaque année, l'institution forme environ 350 gendarmes au métier de maitre-chien. Le CNICG accueille actuellement 504 chiens et 450 maîtres- chiens.

A voir: Enquête de Région en Occitanie, sur la piste des criminels. 

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