Lot : débrayage chez Ratier Figeac-Collins Aerospace pour des revalorisations salariales

A l'appel de trois syndicats, les salariés de Ratier Figeac-Collins Aerospace ont débrayé, lundi 10 janvier 2022. En cause : les négociations salariales.

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Sous la pluie, les salariés de Ratier Figeac-Collins Aerospace ont débrayé plus d'une heure, devant le site de leur entreprise, ce 10 janvier. La colère monte en effet dans cette usine lotoise, spécialisée dans la fabrication de systèmes d'hélice.

Malgré la crise sanitaire, Ratier Figeac-Collins Aerospace se porte plutôt bien, les résultats sont là. C'est bien pour cette raison que les salariés ne comprennent pas que les négociations annuelles obligatoires, qui portent sur les salaires, n'aboutissent pas. 

"C'est une augmentation au rabais que propose la direction", explique Lilian Alric, délégué syndical CGT et secrétaire du CSE. "A hauteur de l'inflation, pas plus. Sachant que les salariés de chez Ratier ont fait des efforts conséquents depuis deux ans, depuis le début de la crise Covid, et sachant que l'entreprise n'a pas connu tant de difficultés que ça, et c'est tant mieux, les salariés doivent être récompensés à la hauteur des efforts fournis". 

De l'autre côté, nous avons quand même l'actionnaire qui a quand même pris 25 millions d'euros de dividendes et, ce que propose la direction, c'est loin, très très loin, de ce qu'ont récupéré les actionnaires.

Lilian Alric, délégué syndical CGT

La CGT demande une augmentation de 100 euros bruts minimum pour tous. "Il faut savoir que chez Ratier, beaucoup de salariés sont très proches du SMIC", explique encore Lilian Alric. 

"C'est tout à fait réalisable", affirme Fabien Trayaud, de la CGT. "Actuellement, ce que propose la direction, c'est un effort d'un peu plus de 1,4 millions pour l'ensemble des salariés. Avec les 100 euros que l'on demande, cela ferait 1,6 millions. Donc, pour 200 000 euros, c'est de la pingrerie..."

500 personnes auraient débrayé ce lundi matin. Une mobilisation qui devrait peser dans la suite des négociations, espère l'intersyndicale composée des trois syndicats CGT, CFDT et CFE-CGC.

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