Lot : gendarmes, démineurs et pompiers à la déchetterie de Figeac pour un paquet suspect

L'alerte a été donnée dans la matinée de ce mardi 19 octobre 2021. Des employés de la déchetterie appellent les gendarmes après la découverte d'un paquet suspect au milieu des ordures. La bombe était fausse. Une enquête est ouverte.

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Démineurs venus de Toulouse, gendarmes et pompiers du Lot... De gros moyens ont été mobilisés ce mardi 19 octobre 2021 à Figeac. Dans la matinée, tout ce petit monde s'est retrouvé à la déchetterie. Les autorités également se déplacent, c'est vous dire à quel point l'affaire a été prise au sérieux. Des employés de la déchetterie pensaient être tombés sur une bombe.

Du pain explosif relié à un téléphone ?

Dans un communiqué à la presse, le procureur de la République de Cahors précise cette rocambolesque découverte. "Ce matin du 19 octobre 2021, les employés de la déchetterie du grand Figeac alertent la gendarmerie nationale suite à la découverte parmi les ordures ménagères d’un paquet susceptible d’être un pain d’explosif, relié à un téléphone cellulaire dégarni de batterie".

Immédiatement, c'est le branle-bas de combat. "Les démineurs de la section de déminage de Toulouse, accompagnés des pompiers du Lot, sont dépêchés sur site". Le procureur de la République, la sous-préfète du Lot et le maire de Figeac ainsi que de la directrice du site, se rendent également sur les lieux, tandis que les employés et les riverains sont mis en sécurité.

Fausse alerte

Il faut attendre l'arrivée des démineurs, partis de Toulouse, avant de lancer toute intervention. Une fois sur place, ils font très rapidement retomber la pression générale. "Les premières investigations permettaient d’affirmer que le paquet suspect était en réalité un leurre, composé de matière pouvant s’apparenter à de la terre glaise ou de la pâte à modeler, relié par des fils électriques à un téléphone cellulaire en piètre état", indique Frédéric Almendros, le Procureur de Cahors.

Les techniciens en investigations criminelles ont ensuite pris le relais. Ces gendarmes de Cahors ont alors pu "se saisir de l’objet pour analyses ultérieures, qui, comme les investigations à venir, auront pour but de déterminer la provenance de cet engin". Le procureur de la République souligne "la célérité et la coordination dont ont fait preuve les services d’intervention et les gendarmes de la compagnie de Figeac".

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