A Nadillac et Carnac-Rouffiac, aucun conseil municipal n'a été élu aux dernières municipales. Une solution temporaire est trouvée avec la préfecture pour la gestion courante, mais une solution pérenne va devoir être trouvée, qu'elle émane des urnes ou pas.
A Nadillac dans le Lot, personne n'est allé voter les 23 et 30 mars dernier. Aucune liste n'a été déposée ni pour le premier, ni pour le second tour. Conséquence directe, aucun élu, pas de conseil municipale, pas de maire.
A Carnac-Rouffiac, les causes sont différentes mais les conséquences sont les mêmes. Aucun candidat pour le premier tour, un seul et unique pour le second. Matthieu Molinié est le seul élu de sa commune mais ne souhaite pas être maire. Il ne dispose même pas d'équipe municipale. Sans conseil municipal, pas de maire là non plus.
Qu'est ce qu'on fait maintenant ?
La loi prévoit dans ces cas de figures très particulier, la nomination par la préfecture d'une délégation spéciale dont le président ou le vice-président fera office de maire. Dans les deux cas lotois, ces délégations seront composées de trois personnes qui limiteront leur action à un volet strictement administratif et à la gestion des affaires courantes. Pas de budget, pas d'engagement financier, rien.Des élections doivent être organisées dans les 3 mois (en mai à Nadillac) S'il n'y a toujours aucune candidature au terme de ce délai, le préfet peut proposer de rattacher la commune concernée à une commune voisine.
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