L'Eglise a de plus en plus de mal à collecter le Denier du culte. Notamment en milieu rural, où les fidèles sont de moins en moins nombreux. Cette manne est pourtant indispensable pour faire vivre les prêtres. Rencontre à Mende, en Lozère, avec le Père René Cébélieu.
Sans le Denier, les prêtres ne pourraient pas vivre. A Mende, cela représente une manne de 350 euros par mois au Père Cébélieu, qui touche 600 euros de retraite. Au total, cette collecte a représenté 506.000 euros l'an dernier, pour le département.Il est important d'expliquer aux gens comment l'Eglise vit" affirme le Père René Cébélieu de la paroisse Saint-Privat de Mende.
Le diocèse de Mende a perdu 900 donateurs en 5 ans. Des fidèles âgés, de moins en moins nombreux.
Il emploie 48 prêtres, 9 employés laïques et vient de lancer sa campagne 2017 de dons au Denier du culte. L'an dernier, les dons n'avaient couvert que 70% des dépenses de personnel.
En Lozère, l'Eglise est toujours bien implantée mais reste déficitaire.
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L'Eglise a de plus en plus de mal à collecter le denier du culte. Notamment en milieu rural, où les fidèles sont de moins en moins nombreux. Cette manne est pourtant indispensable pour faire vivre les prêtres. Rencontre à Mende, en Lozère, avec le Père René Cébélieu.
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