Avec un déficit pluvieux de 75 % en mai, la Lozère n'avait pas connu un mois aussi sec depuis plus de 60 ans ! Le département est désormais en "vigilance" sécheresse. La population est invitée à une consommation d'eau "raisonnée".
Pas assez de pluie durant l'hiver et des prévisions météo qui n'annoncent pas de pluies suffisantes pour inverser la tendance, la Lozère est passée ce 1er juin en "vigilance" pour la sécheresse, annonce la préfecture. Les usagers sont appelés à économiser la ressource.
Selon l'arrêté préfectoral en date du 1er juin, ce sont l'ensemble des "bassins versants" (NDLR : le bassin versant est le territoire sur lequel tous les écoulements des eaux convergent vers un même point) qui sont désormais en situation de "vigilance". La pluviométrie a été "déficitaire", indique la préfecture durant l'hiver 2021/2022, ce déficit étant même de 75 % pour le mois de mai. Dans un tweet, le préfet de la Lozère indique que ce mois de mai est le mois le plus sec depuis 1959, soit depuis 63 ans !
La "vigilance" est le premier "niveau de gravité" sur une échelle qui en compte quatre, avant les niveaux jaune "d'alerte", orange "d'alerte renforcée" et rouge de "crise".
Pas encore d'interdiction à ce stade mais simplement des recommandations. La préfecture explique que "chacun peut participer à la gestion de la sécheresse au travers de petits gestes" qu'elle détaille dans un communiqué :
• éviter de laisser couler l’eau ;
• colmater les fuites d’eau ;
• limiter les arrosages des jardins ;
• installer des équipements économes en eau ;
• récupérer l’eau de pluie ;
• laver sa voiture en station service recyclant les eaux de lavage ;
• éviter de faire tourner son lave-vaisselle ou son lave-linge à moitié vides.