A l'approche du 31 décembre, la préfecture maritime de la Méditerranée tient à faire passer un message : gare aux tirs intempestifs de fusée de détresse. En 2017, 100 fausses alertes ont été enregistrées par le Cross Med (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en Méditerranée).
La préfecture maritime de la Méditerranée a fait passer le message via les réseaux sociaux. En ces périodes de fêtes, les tirs "festifs" d'engins pyrotechniques ont tendance à se multiplier et chaque appel passé au Cross Med donne lieu à des recherches nautiques et aériennes... Et donc un déploiement des équipes qui se mobilisent à chaque fois.
Aucun signalement ne pouvant être négligé, ces fausses alertes engagent des moyens de sauvetage en mer au risque de les monopoliser et de les rendre indisponibles pour une réelle opération de sauvetage en mer.
[COMMUNIQUÉ DE PRESSE] Période de fête ?et tir intempestif de fusées de détresse ?, un cocktail qui ne fait pas bon ménage ⚠️!
— Prémar Méditerranée (@Premarmed) 28 décembre 2018
Ci-dessous un appel à la responsabilité de chacun de @Premarmed et #CrossMed pour éviter l'utilisation abusive d'engins pyrotechniques.
Bonnes fêtes! pic.twitter.com/4egUOEgFX0
Seulement en cas d'urgence
La Préfecture maritime de la Méditerranée appelle à "la responsabilité de chacun". En cas de tir accidentel, "il convient de prévenir les services de secours (notamment le Cross Med au 196 depuis un téléphone)."
Poursuites engagées
Lorsqu'il est avéré que le tir est un canular, le Cross Med porte systématiquement plainte au nom du préfet maritime. "L'usage d'engin pyrotechnique à des fins autres que le signalement d'une détresse est en effet interdit. La peine encourue peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende."