Il a fait beau mais froid ce samedi à Olivenza (Extremadura). Les aficionados ont fêté comme il se doit le retour en piste d'un enfant du pays, Antonio Ferrera et le début en fanfare de la dix-neuvième saison de Juli comme matador de toros.
Olivenza (Badajoz), samedi 4 mars (matin).
Deuxième corrida de la feria (novillada).
Novillos de Fernando Peña, faibles et bons dans l'ensemble, les 4 et 6 un ton en dessous.
Andy Younès : une oreille et tour de piste.
Juanito : une oreille (un avis) etune oreille.
Antonio Medina : une oreille (un avis) et une oreille (un avis).
Entrée : 2/3
Le français Andy Younè a été meilleur avec le 4 (plus compliqué) qu'avec le 1 (très faible). Venu en voisin, le Portugais Juanito (que nous avions filmé aux Açores pour le documentaire Au large, passent les baleines) enquille sans problème les figures imposées de la tauromachie moderne. Antonio Medina, natif de Zafra en Extremadura, faisait à 18 ans ses débuts dans la catégorie : il a fait preuve de suffisamment de métier et de gnaque pour qu'on ait envie de le suivre cette saison.
Olivenza (Badajoz), samedi 4 mars (après-midi).
Troisième corrida de la feria.
Toros de Garcigrande, quelconques d'allure et de comportements variés (meilleurs les 2 et 5, échus à El Juli).
Antonio Ferrera : une oreille et une oreille.
El Juli : une oreille et deux oreilles.
Alejandro Talavante : une oreille (un avis) et silence.
Plein absolu.
Après presque deux ans d'absence (à la suite d'une fracture du bras), Antonio Ferrera retrouvait la piste chez lui, en Extremadura. Grâce au meilleur toro de la corrida (le premier), le retour est parfaitement réussi. El Juli, lui aussi régional de l'étape (son élevage est à quelques kilomètres d'Olivenza), déroule avec son habituelle facilité; la deuxième oreille du cinquième est manifestement "surpayée". Talavante, autre torero extremeño, procure les moments de plus intense émotion avec le troisième toro de la corrida.