Véritable cauchemar de tous les oléiculteurs, la mouche de l'olive. Ce petit diptère ravage les oliveraies en provoquant le vieillissement prématuré des fruits. Un phénomène qui a pris cet été des proportions inédites depuis l'été, dans le Gard.
Les oléiculteurs gardois ont compté 5 voire six attaques successives de parasites, entre le mois de juin et ces derniers jours. Avec un été tout juste chaud et de l'humidité régulière, tous les facteurs étaient réunis pour multiplier les éclosions de mouches de l'olive : ce petit diptère de 4 à 5 millimètres se nomme Bactrocera oleae.
En mettant la pulpe de l'olive au contact de l'air et des déjections de la larve, les dégâts de mouche conduisent à une altération de la qualité de l'huile, facilement détectable au goût.
Les deux traitements insecticides autorisés (dans le cadre d'une agriculture raisonnée) n'ont pas suffi à endiguer leur prolifération.
Conséquence inévitable, le pays va connaitre cette année sa pire récolte depuis 1956. La production d'huile devrait être divisée par 4 ou 5. Certains terroirs ne pourront pas produire leur huile d'appellation, faute de qualité suffisante.