L'entraîneur du TFC, Pascal Dupraz, nie avoir falsifié des documents à Evian

L'ex-entraîneur du club d'Evian-Thonon-Gaillard (ETG) Pascal Dupraz, aujourd'hui entraîneur du TFC, poursuivi pour faux et usage de faux par l'actuelle direction a nié mardi lors de l'audience avoir falsifié des documents, assurant être "tout sauf un tricheur".

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L'Evian-Thonon-Gaillard, qui s'est constitué partie civile, poursuit ses anciens salariés Pascal Dupraz, ex-entraîneur et manageur sportif et aujourd'hui entraîneur du club de Toulouse (L1), son fils Julian Dupraz, ancien directeur des services, et Joël Lopez, ancien président, pour "altération frauduleuse de
la vérité et usage de faux en écriture".

Pour avoir fait des faux
Le club soupçonne ces anciens dirigeants d'avoir antidaté des documents (fiche de poste de manager général pour Pascal Dupraz, avenant au contrat de directeur des services pour Julian Dupraz).
L'actuel entraîneur de Toulouse avait été mis à pied le 16 juin 2015 puis licencié pour "faute grave" suite à ces accusations.
Les trois hommes ont tous nié les faits mardi devant le tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Pour leur défense, les trois prévenus ont concentré leurs attaques sur le grand absent de la journée, Esfandiar Bakhtiar, actuel président de l'ETG, et misé sur l'affectif.
"C'est une grande souffrance pour moi" a ainsi déclaré Joël Lopez, licencié en juin 2015. "Ceux qui me connaissent disent de moi que je suis tout sauf un tricheur", a renchéri Pascal Dupraz.

Le procureur note la virginité du casier judiciaire des accusés
S'agissant d'une citation directe, et l'ETG étant à l'origine de la poursuite, le procureur de la République a laissé au juge le soin d'"apprécier les éventuelles amendes, compte tenu du casier vierge des prévenus". 
La partie civile a demandé qu'ils soient condamnés à payer des dommages et intérêts.
L'avocat de Pascal Dupraz a réclamé que soient versées à son client des sommes analogues à celles qui lui sont réclamées, ceux de Julian Dupraz et de Joël Lopez plaidant la relaxe de leur client.

La décision sera rendue par le TGI de Thonon-les-Bains le 18 octobre.

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