Sur les étangs de la région, 160 professionnels vivent de la pêche de l'anguille. Toute leur production part à l'étranger, rien n'est consommé en France. Ici, ce "serpent de mer" est boudé voire ignoré. Pour sauver la profession, les pêcheurs de Palavas misent sur la reconquête du marché français.
Cette pêche se transmet de génération en génération, comme son père et son grand-père, Antony Bénézeth vit de la vente de ce poisson sauvage.
La pêche de l'anguille est une pêche millénaire aujourd'hui très réglementée car l'espèce est protégée.
Après avoir subi un brusque effondrement des stocks d'anguilles dans les années 80, les étangs de la région sont à nouveau repeuplés mais cette pêche ancestrale est aujourd'hui menacée par un marché en pleine crise.
La totalité de leur production est vendue à l'étranger, en Hollande, en Belgique et en Italie. Mais les professionnels doivent désormais faire face à une forte concurrence des anguilles d'élevages en Europe.
Alors pour sauver leur profession, ils misent sur la reconquête du marché français.
Les pêcheurs de la prud'homie des pêcheurs Palavas se lancent dans une campagne promotion de ce poisson disparu de nos assiettes depuis deux générations. Ils ont convaincu des restaurants locaux de le mettre à la carte.
Sur les étangs de la région, 160 professionnels vivent de la pêche de l'anguille.Toute leur production part à l'étranger, rien n'est consommé en France. Ici, ce "serpent de mer" est boudé voire ignoré. Pour sauver la profession, les pêcheurs de Palavas misent sur la reconquête du marché français.
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©F3LR
Philippe Thimothée second prud'homme de Palavas organise avec les autres pêcheurs une grande dégustation le 4 juin prochain, au menu des fritures d'anguilles... histoire de redorer l'image de ce poisson mal aimé.
Dégustation au quai François Vical à Palavas, inscription sur le site de l'office du tourisme de Palavas.