Au printemps 2011, des milliers de poissons avaient été tué par des rejets de produits chimiques déversés dans le Vidourle. La station de pompage de Marsillargues, dans l'Hérault, avait été incriminée. Bernadette Vignon doit en répondre devant le tribunal correctionnel de Montpellier.
La justice reproche à Bernadette Vignon d'avoir en sa qualité de maire de Marseillargues, "contribué au rejet direct ou indirect de substances dans la rivière Le Vidourle, en l'espèce une molécule toxique provenant d'une station de pompage appartenant à la commune".
Cette pollution accidentelle du Vidourle, en avril 2011, avait tué une énorme quantité de poissons dans le fleuve, sur douze kilomètres entre Marsillargues, dans l'Hérault et Saint Laurent-d'Aigouze, dans le Gard.
Des associations de pêche avaient montré du doigt la station de pompage de la ville. L'enquête de gendarmerie avait démontré l'origine chimique de la pollution.
La maire de Marsillargues avait rappelé à l'époque que ces pompes avaient été installées, sans autorisation de l'Etat, sous le mandat du précédent maire, Philippe Ullès. Elle devra s'expliquer sur cette affaire devant le tribunal correctionnel de Montpellier, lundi après midi.