La colère des pharmaciens ne se manifeste pas dans la rue mais par une grève des gardes. C'est le seul moyen de pression de la profession et encore il peut y avoir réquisition. Ils dénoncent le non respect de la convention signée, il y a un an, avec l'Etat. Reportage dans une pharmacie sétoise.
Les pharmaciens ne dénoncent pas la baisse des prix du médicament, ni d'ailleurs la diffusion des génériques. Mais leur chiffre d'affaire réalisé à 80%, voire 90% sur les prix de vente serait en chute libre, puisque le tarif des médicaments est en baisse depuis 18 mois, de 5 à 50% selon les produits.
Dans cet établissement de Sète, Jean-Michel Ferrand n'a pas, ces dernières années, renouvelé le contrat de 2 employés.
Il chiffre à 6%, la baisse de son activité annuelle.
Un dispositif national devait venir compenser la baisse des tarifs, tout en confirmant le rôle essentiel de la profession dans la politique du médicament.
Il n'a pas été appliqué. La grève des gardes est là pour le rappeler.
![](https://assets.webservices.francetelevisions.fr/v1/assets/images/4c/16/7c/4c167c8a-b227-49f8-9db9-5a3a1852c4fc.jpg)