Procès en appel du féminicide de Rosine Roig à Ortaffa : 30 ans de réclusion dont 20 de sûreté pour Ramon Cortès

Au 5ème et dernier jour du procès en appel de l'assassinat de Rosine Roig en 2013 à Ortaffa dans les Pyrénées-Orientales, l'avocat général avait requis ce vendredi matin 30 ans de réclusion criminelle contre Ramon Cortès, avec une peine de sûreté de 20 ans. Et de 13 à 15 ans pour Sandrine Delporte.

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[MAJ - vendredi à 18h30] - Le verdict est tombé vers 18h15. Le jury a confirmé les peines de première instance pour les 2 co-accusés en alourdissant celle de Ramon Cortès d'une peine incompressible. Il est même allé au-delà des réquisitions de l'avocat général.

Ramon Cortès est donc condamné à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 ans de sûreté, pour l'assassinat de sa compagne Rosine roig.
Sa maîtresse de l'époque et complice, Sandrine Delporte, écope de la même peine qu'en 2017, soit 18 ans de réclusion.

Une peine de sûreté de 20 ans requise contre Ramon Cortès

Après 4 jours de procès en appel aux Assises de l'Hérault, des moments douloureux pour les enfants et la famille de Rosine Roig, l'heure est, ce vendredi 10 juillet, aux réquisitions et aux plaidoiries des avocats, avant le verdict.

L'avocat général, après avoir réitéré ses excuses au nom de la justice et des forces de l'ordre à la famille de Rosine Roig pour son aveuglement à détecter la détresse de la victime malgré ses nombreuses alertes, a requis 30 ans de réclusion criminelle contre Ramon Cortès, comme en 2017 à Perpignan, mais avec en plus une peine de sûreté de 20 ans. Mettant en avant, la certitude de la préméditation de l'assassinat de la mère de famille.

Pour Sandrine Delporte, maîtresse de Ramon Cortès aux moments des faits et complice de meurtre, la peine requise est lourde mais moins importante qu'en première instance : 13 à 15 ans. Sa décision de ne pas faire appel du verdict de Perpignan a probablement joué en sa faveur.

Désormais, ce sont aux avocats de faire leurs plaidoiries. Puis le jury se retirera pour délibérer et donner un verdict, qui ne tombera pas avant la fin de journée.

Le verdict de la Cour d'Assises des Pyrénées-Orientales en 2017

En première instance, en 2017 à Perpignan, la Cour d'Assises des Pyrénées-Orientales avait condamné Ramon Cortès à 30 ans de réclusion criminelle.

En fuite, il ne s'est pas présenté lundi matin à l'ouverture de son procès en appel à Montpellier et a été interpellé quelques heures plus tard dans le Gard avant d'être conduit par les forces de l'ordre devant la justice, dès le lundi après-midi.
Sa complice Sandrine Delporte, elle, avait écopé de 18 ans et n'avait pas fait appel du verdict, contrairement à son co-accusé.
 
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