Vendredi 5 juillet 2019, 6ème et dernier jour du procès des braqueurs de deux agences postales à Toulouse en 2012 et 2013, Redouane Ikil, qui comparaît libre, ne s'est pas présenté à l'audience. Ses proches disent ne pas parvenir à le joindre. La cour a délivré un mandat d'arrêt à son encontre.
Redouane Ikil n'est pas dans le box des accusés, ce vendredi 5 juillet 2019, alors que se tiennent les dernières heures de son procès en appel devant la cour d'assises du Tarn, pour séquestration et extorsion de fonds en bande organisée avec armes.
L'ancien directeur d'agence postale comparaît libre depuis le début de l'audience, vendredi 28 juin 2019. Mais ce matin, il ne s'est pas présenté. L'audience a été ouverte mais s'est interrompue après la première plaidoirie des parties civiles. Le président a en effet demandé à la famille de l'accusé de tenter de le joindre. En vain. Le téléphone de Redouane Ikil serait sur messagerie.
"C'est une disparition inquiétante", a indiqué Laurent de Caunes, avocat de parties civiles.
L'audience a repris. Sans l'accusé. L'avocat général a annoncé qu'il prendrait les réquisitions adaptées si Redouane Ikil n'était pas présent au moment du verdict.
Après délibération, la cour ordonne un mandat d'arrêt à l'encontre de Redouane Ikil, l'avocat général ayant indiqué que l'ancien directeur de la Poste pouvait préparer sa fuite à l'étranger, grâce notamment à sa double nationalité.
Depuis le début de l'audience, les débats sont très tendus. De nombreux incidents ont éclaté entre les différentes parties. Jusqu'à des accusations de partialité émises à l'encontre du président, jeudi 4 juillet. Rien n'indique pour le moment les raisons de l'absence de Redouane Ikil ce vendredi. La veille, son co-accusé Fabien Djetcha a finalement reconnu avoir participé aux deux braquages, après avoir nié pour celui de l'agence de Bellefontaine pendant toutes ces années et ce, malgré la présence de son ADN sur les effets de la victime.
En revanche, il continue à dire qu'il ne connaissait pas Redouane Ikil.