Une vingtaine de salariés de l'imprimerie de Cabestany Edit 66 ont reçu des chèques sans provisions pour règlement des salaires de mars. Leur entreprise en faillite devrait être mise en liquidation judiciaire la semaine prochaine;
Il y a une semaine, les employés de cette entreprise spécialisée dans la fabrication des faire-part et des cartes de visite avaient séquestré leurs dirigeants hollandais pendant plusieurs heures et ils ne les avaient libérés qu'après avoir obtenu la promesse du versement d'indemnisation de licenciements.
Leur surprise et leur colère ont donc été grandes hier 4 avril quand ils s'aperçoivent que, cette fois-ci, même les salaires dus pour le travail du mois dernier, risquaient de ne pas être payés.
Ce matin, les salariés d'edit 66 sont sortis un peu rassurés d'une réunion à la direction départementale du travail. Si des incertitudes demeurent quant au paiement des salaires en retard, les indemnités de licenciements devraient être prises en charge, elles, par l'assurance de garanti des salaires.
Mercredi 10 avril, le tribunal de commerce de Perpignan se prononcera sur la liquidation judiciaire d'Edit 66 et les 36 salariés d'Edit 66 pourraient se retrouver tous au chômage.