La sharka et les fruits espagnols ruinent les arboriculteurs des Pyrénées-Orientales

La nouvelle préfète des Pyrénées-Orientales, Josiane Chevalier, a demandé aux responsable de la chambre d'agriculture d'organiser une visite sur le terrain pour prendre connaissance des problèmes rencontrés par le milieu agricole du département.


Une étape était prévue, mardi, sur une exploitation arboricole pour exposer à la nouvelle préfète, le problème de la sharka qui décime les vergers de pêchers. Chaque année en moyenne 5% des arbres sont touchés avec pour seule solution, l'arrachage.

Pour faire face à ce virus incurable mais également aux mauvaises conditions du marché de la pêche, les arboriculteurs tentent de se tourner vers d'autres cultures comme celle des pommiers non touchés par la maladie, moins fragiles et aux conditions de vente plus favorables.

Cela nécessite, malgré tout des investissements que de moins en moins d'exploitants sont en mesure d'engager. Leur trésorerie sont des plus fragiles après la calamiteuse campagne de pêches, les investissements sont donc impossibles.

Les arboriculteurs attendent donc des mesures d'aides rapides et concrètes, comme le report de cotisations ou de charges.


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