La jeune Perpignanaise de 26 ans a été placée en garde à vue, mercredi après-midi. Elle est entendue dans le cadre de sa plainte pour viol. Elle affirme avoir été victime d'une agression sexuelle, le 25 juin dernier, en plein jour, sur le boulevard Kennedy à Perpignan.
Selon nos confrères de lindependant.fr, la jeune femme est auditionnée sur les circonstances exactes du crime dont elle dit avoir été victime. Pour l'heure, rien ne filtre de son audition ni même sur les motivations qui ont déclenché cette procédure.
Une affaire très médiatisée dès le lendemain des faits supposés
L'affaire a été très médiatisée depuis le 25 juin, la jeune femme ayant elle-même lancé un appel à témoin, en pleurs, à la radio et organisé une conférence de presse, demandant qu'on arrête de passer les viols "dans les faits divers comme si ce n'était pas quelque chose de grave". C'était le 4 juillet à Perpignan.
"Je suis là aussi pour dire à mes agresseurs que je ne lâcherai pas et qu'on finira par les retrouver", avait-elle dit, filmée au côté de son compagnon.
Selon son récit, deux inconnus de 25 à 30 ans, au visage découvert, l'avaient agressée le 25 juin pour la violer sous la menace d'un couteau et filmer la scène. Elle avait appelé la police et une patrouille dépêchée sur place l'avait trouvée en état de choc, les vêtements déchirés.
"Lola a été agressée à un endroit très fréquenté, des témoins l'ont vue et l'ont laissée dans son calvaire", a affirmé une manifestante, Sandrine Manzanares, Perpignanaise de 42 ans, disant l'avoir "connue sur Facebook avant de devenir un des modérateurs de sa page" sur le réseau.
Le 6 juillet, une marche blanche avait été organisée à Perpignan. Elle avait attiré 500 personnes.