Des nectarines espagnoles reconditionnées comme des fruits d'origine "France"... Cette pratique qui met en colère les agriculteurs

Les agriculteurs des Pyrénnées-Orientales se sont invités dans plusieurs enseignes de grande distribution pour vérifier l'origine "France" des fruits de saison, notamment des pêches et des abricots. Une action nationale des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA.

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Visite de courtoisie, ce mercredi 21 juin dans la soirée, d'une vingtaine d'agriculteurs dans plusieurs supermarchés autour de Perpignan. La campagne pour les pêches et les abricots vient de commencer dans le département. Les arboriculteurs veulent s'assurer que leur production a bien remplacé les fruits espagnols sur les étals, comme s'y est engagée la grande distribution. 

Sur certaines références, comme la pêche plate, mauvaise surprise ! "C'est 2,29 euros le kilo, donc c'est donné. On ne peut pas concurrencer avec nos produits français", confie Julien Bousquet, agriculteur.

Parfois, un contrôle minutieux révèle une francisation des colis. "Ces nectarines sont "origine France" à 3,99 euros le kilo et dans le filet ce sont des nectarines d'Espagne", constate David Massot, agriculteur. 

Des clients attachés au terroir 

Erreur d'étiquetage ou malhonnêteté ? Le bénéfice du doute profite aux enseignes car globalement, dans un département producteur de pêches et d'abricots, les supermarchés jouent le jeu de la proximité. 

"On voit bien les produits locaux mis en avant. Nous, ce qu'on vient vérifier c'est que l'on ne vende pas des produits espagnols et que l'on ne les mette pas en avant dans les magasins. Là, globalement, c'est assez intelligent et c'est bien fait. Après, je trouve que c'est cher 4,99 euros pour un produit d'appel en tête de gondole", poursuit le jeune arboriculteur. 

Mais même à ce prix-là, certains consommateurs restent attachés à l'origine France. "Je préfère acheter français, avec la qualité, et il faut défendre le terroir français sinon c'est la mort des agriculteurs. Il faut que tout le monde s'y mette", témoigne cette cliente.  

Au final, sur les cinq supermarchés visités, le bilan est plutôt positif. Une bonne nouvelle donc pour les agriculteurs.

Écrit avec Laura-Laure Galy. 

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