Forte houle : deux hommes en perdition après avoir été éjecté de leur jet-ski, sauvés au large de Canet-en-Roussillon

L'alerte a été donnée jeudi soir, vers 19h30, par le Centre régional des opérations de surveillance et de sauvetage de Toulon. Deux hommes à jet-ski étaient en perdition en mer après avoir été éjectés de leur engin par une forte houle. Les sauveteurs de la SNSM du Barcarès, déjà sur une autre intervention ont été détournés.

La mission des sauveteurs de la SNSM du Barcarès était de localiser le jet-ski rapidement et de retrouver les deux jeunes, à deux kilomètres au large de Canet-en-Roussillon, dans une mer difficile à cause de la houle.

En perdition au large de Canet-en-Roussillon

Éjectés de leur jet-ski par une forte vague, les deux jeunes âgés de 23 et 24 ans, se sont retrouvés à la dérive en pleine mer.

Une fois sur zone, les hommes de la SNSM ont vite repéré le jet-ski et l'un des deux naufragés qui après être tombé à l'eau avait réussi à se hisser à nouveau sur sa machine. Mais l'autre homme avait disparu, parti à la dérive dans une mer déchaînée, depuis plus de 30 minutes.

Dès lors, la vedette du Barcarès a entamé un quadrillage de la zone et le Dragon 66 est venu en urgence en renfort aérien.

Fort heureusement, la seconde victime, maintenue à flot par son gilet de sauvetage, a pu être localisée, puis elle a été secourue en pleine tempête et hélitreuillée. Le jeune homme était conscient mais en état de choc et en hypothermie, selon nos confrères de l'Indépendant, après avoir passé un long moment dans la Méditerranée.

Équipements et attitudes pour survivre une fois tombé à la mer

Par grand vent, comme c'est le cas ces derniers jours, la houle est dangereuse au large des côtes catalanes. Même avec un équipement de sécurité réglementaire, la survie d'un homme à l'eau est comptée.

Selon des statistiques du CrossMed, entre 15ºC et 20ºC, 50% des naufragés décèdent au cours des six premières heures passées dans l'eau. Et après 18 heures, la mortalité est quasiment de 100%.

Certains comportements permettent d'accroître ses chances de survie. Ainsi, par ces mêmes températures, le simple fait de porter une combinaison en néoprène et un gilet de sauvetage a permis à des naufragés de survivre pendant 60 heures.

Enfin, il faut limiter au maximum les mouvements dans l'eau et disposer d'un moyen de repérage (lampe flash, miroir, etc.), sachant que même l'écran rétroéclairé d'un téléphone portable peut être repéré par des sauveteurs munis de lunettes à vision nocturne.

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