Surprise en arrivant à la mosquée ce samedi matin. L'édifice religieux avait été tagué dans la nuit. Et ce n'est pas la première fois.
Unr croix gammée, suivi d'un message raciste, c'est l'oeuvre de délinquants qui ont opéré dans la nuit de vendredi à samedi, à Perpignan. La grande mosquée a été taguée. La découverte s'est faite samedi matin.
Le président du lieu de culte a envoyé une photo à la rédaction de France 3 Languedoc Roussillon.
Rapidement, un nettoyage des lieux a été effectué, et les tags ont été effacés. Une plainte pour "dégradations" devrait être déposée.
Témoigner de la solidarité du gouvernement
Le gouvernement a fait connaître son soutien envers "l'ensemble de nos concitoyens de confession musulmane" par communiqué. Le préfet du département, Philippe Vignes, s'est déplacé à l'édifice religieux samedi matin pour.
Le racisme et tous ceux qui entendent diviser la communauté nationale n'ont pas leur place au sein de la République, qui respecte toutes les croyances
a réagi le ministre de l'intérieur, Bruno Le Roux. "Tous les moyens seront mis en oeuvre pour retrouver les auteurs de ces actes odieux et inacceptables."
Il ne s'agit pas des premières dégradations dont est victime le lieu de culte. En janvier 2016 déjà, des tags avaient été installés sur la mosquée. Une tête et des pattes de sanglier avaient aussi été disposées.
► Le président de la grande mosquée de Perpignan témoigne