Une requête en annulation de la procédure a été jugée à Montpellier. L'enquêteur du SRPJ de l'époque est soupçonné. d'avoir pour maîtresse l'un des témoins. L'arrêt sera rendu le 29 novembre.
Le 24 mai 2009, le maire de St Cyprien se suicide à la prison de Perpignan. Soupçonné de diverses malversations et d'abus de bien social, l'élu était incarcéré depuis 5 mois. L'enquête pour corruption avait été ouverte en 2007 et depuis une vingtaine de personnes ont été mises en examen.
Hier les avocats de certains prévenus ont déposé une requête en annulation de la procédure. Ils mettent en cause le chef d'enquête de l'époque , le patron de l'antenne perpignanaise du SRPJ de Montpellier : le commissaire Christophe Gavat.
Ce dernier est soupçonné d'avoir eu une liaison intime avec un témoin de l'affaire, une employée municipale. Vicky Jacquinot était aussi l'ancienne maîtresse du directeur de cabinet du maire de St Cyprien. Cette jeune femme n'aurait pas été traitée de la même façon pendant son interpellation.
Maître Jean-Robert Phung avocat de Francis Montor l'ancien directeur général des services de St Cyprien et Me Bernard Dartevelle défenseur de madame Bouille la veuve du maire étaient devant la chambre d'accusation de la cour d'appel de Montpellier.
Pour le parquet général l'instruction n'est pas clause et il est toujours possible d'interroger à nouveaux les témoins de cette affaire.
La cour rendra son arrêt le 29 novembre 2012.