Pour la première fois depuis le début de la cinquième république, la gauche n'aura aucun conseiller municipal à la mairie de Perpignan. C'est un signe de son déclin dans le département des Pyrénées-Orientales où ses querelles intestines et ses divisions lui sont fatales.
Pendant que la droite s'installe confortablement à la mairie de Perpignan, la gauche qui n'aura aucun élu au conseil municipal, accuse le coup de ce revers électoral. Certains, comme Jacqueline Amiel-Donat qui milite à gauche depuis plus de 20 ans, dénonce la politique menée par Christian Bourquin, le président de la région, issu du département des Pyrénées-Orientales où il a longtemps présidé le conseil général.
Ce n'est pas l'avis d'Ermeline Malherbe qui lui a succédé, elle reconnaît néanmoins une situation délicate pour la gauche avec des résultats catastrophiques aux municipales.
Alors, comment relancer la gauche et plus précisément le parti socialiste dans le département ? La question reste pour l'instant sans réponse. Dans un contexte national actuel défavorable, les militants de gauche ont pour lourde tâche de reconstruire une identité politique locale mais tout reste à faire.
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