Perpignan : 15 appartements squattés évacués par la police

Dans une même résidence du quartier des Platanes à Perpignan, 15 appartements vides étaient squattés depuis plusieurs mois. Les autres résidents de l'immeuble ont porté plainte à plusieurs reprises auprès du commissariat de Perpignan. La police est intervenue mardi 8 septembre.

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Selon les informations de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Pyrénées-Orientales, le commissariat de police de Perpignan a reçu au cours des derniers mois de nombreuses "doléances et plaintes de la part des locataires et du syndic de la résidence « Le Carlit »" située 1 rue des Glaïeuls, dans le quartier des Platanes à Perpignan.

Une quinzaine d’appartements vides avait été forcée et était occupée illégalement. Situation qui créait des tensions au sein de la résidence.

"Mardi 8 septembre 2020, les policiers de la Direction Départementale de la Sécurité Publique et de la Direction Interdépartementale de la Police Aux Frontières menaient une opération conjointe et procédaient à l’évacuation des squatteurs", a indiqué la DDSP des Pyrénées-Orientales dans un communiqué.
 

12 appartements étaient contrôlés et 17 personnes en situation irrégulière étaient interpellées et conduites à la Direction départementale de la police aux frontières (DIDPAF) pour vérification de leur situation administrative.

DDSP 66 (communiqué de presse)


17 hommes, sans-papiers, âgés de 15 à 30 ans, ont été conduits auprès de la Direction départementale de la police aux frontières (DIDPAF). Parmi eux, 5 mineurs isolés ont été placés au foyer de l’enfance de Perpignan.

Les 12 étrangers en situation irrégulière majeurs ont fait l’objet d’un placement en « retenue administrative » pour vérification du droit au séjour et à la circulation.

A l’issue de la procédure administrative, la Préfecture des Pyrénées-Orientales a pris contre cinq d'entre eux un arrêté d’Obligation à quitter le territoire français assorti d’une interdiction de retour.
Trois autres ont été assignés à résidence. Et les quatre derniers sont repartis libres, sans suite administrative.
 
 
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