Le mouvement se poursuit dans les prisons comme à Nîmes ou Perpignan où les gardiens qui souhaitaient bloquer l'entrée de l'établissement ont été accueillis par une cinquantaine de CRS.
Les opérations de blocage des prisons ont repris mardi à partir de 06H00 à l'appel des principaux syndicats de personnel pénitentiaire pour protester contre l'agression de trois surveillants dans l'établissement de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où doit se rendre dans la matinée la ministre de la Justice.
Lundi, 139 des 188 centres pénitentiaires de France ont été "impactés à des degrés divers", soit par des blocages totaux, partiels, des piquets de grève, des débrayages ou des retards, selon l'administration pénitentiaire.
A Perpignan, la question de la sécurité des surveillants pénitentiaires est une réalité. En 2017, pas moins de huit agressions ont été enregistrées. Dont une, le 29 octobre, à la fourchette. Les surveillants du centre pénitentiaire ont été accueillis ce matin par une cinquantaine de CRS et policiers. ce qui a provoqué la colère des manifestants: "c'est pour nous empêcher de manifester et surtout de bloquer les parloirs."Nous empêcher de manifester et surtout de bloquer les parloirs