Entre le 24 et le 28 septembre, près de 31 migrants, ainsi qu’un passeur et un trafiquant de migrants ont été interceptés sur le réseau ferroviaire entre les Pyrénées-Orientales et l’Hérault. La plupart d’entre eux venaient d’Espagne et ont été reconduits à la frontière.
Ces interpellations font suite à deux opérations menées le jeudi 24 septembre et le lundi 28 septembre pour « observer la situation ferroviaire de la région. » Des contrôles ont eu lieu dans les gares de Perpignan, de Narbonne, Cerbère, Carcassonne mais aussi à bord des trains.
23 migrants renvoyés en Espagne
Au total, au cours de ces opérations, 31 migrants ont été interceptés, mais aussi un porteur de faux documents et un trafiquant de migrants.
23 d’entre eux venaient d’Espagne et ont été reconduits à la frontière. Les autres ont fait l’objet de procédure administrative et laissés libres : ils ont l’obligation de quitter le territoire par leurs propres moyens.
Ces opérations ont été coordonnées entre la Police Aux Frontières de Perpignan, la brigade des chemins de fers de la police aux frontières de Montpellier et les directions départementales de sécurité publique des Pyrénées-Orientales et de l’Aude.
Une opération d'une rare envergure
Ces services parlent d’une opération d’envergure assez rare : "on sait que le train est un vecteur particulièrement sensible, mais ce type d'opérations reste quand même assez rare."
Outre ces interpellations de migrants, les forces de l’ordre ont également intercepté un homme sous le coup d’un mandat d’arrêt pour agression sexuelle : il avait écopé de trois ans de prison. L’individu, a été conduit à la prison de Perpignan pour y purger sa peine.