Trois personnes ont été placées en garde à vue le 13 novembre 2023 dans le cadre de l'enquête concernant la disparition d'Hélène Sanchez-Parra dans les Pyrénées-Orientales, six ans après les faits. Le mari de cette dernière doit notamment être entendu.
Les circonstances de la disparition, à Sournia dans les Pyrénées-Orientales, d'une mère de trois enfants, mariée et âgée de 38 ans n'avaient jamais été éclaircies. Hélène Sanchez-Parra n'a plus donné signe de vie depuis juin 2017.
L'adjoint du procureur de la République à Perpignan, Philippe Latgé, a annoncé ce jeudi 16 novembre 2023 des avancées dans l'enquête. Trois hommes ont été mis en garde à vue ce 13 novembre, confirmant une information de RTL.
Les révélations d'un proche du couple
Un homme de 56 ans, proche d'Hélène Sanchez-Parra et de son mari, qui vivait au domicile du couple en 2017, a été placé en garde à vue. Il a révélé qu'Hélène Sanchez-Parra "avait été tuée" et a conduit les gendarmes "dans un sous-bois", indique le procureur adjoint dans un communiqué. Sur place ont été retrouvés "des morceaux d'armes à feu" et "des ossements pouvant s'apparenter à des restes de corps humain".
L'individu a été déféré et mis en examen le 15 novembre 2023 pour "recel de cadavre", "modification des lieux d'un crime", et "non-dénonciation d'un crime". Selon les informations du Parisien, il aurait indiqué aux enquêteurs que le mari d'Hélène Sanchez-Parra était l'auteur des faits. Lui-même aurait avoué avoir aidé l'intéressé à dissimuler le corps.
Son mari placé en garde à vue
Le mari de la mère de famille, âgé de 41 ans, a quant à lui aussi été placé en garde à vue en Corse. Le juge d'instruction a délivré un mandat d'amener à son encontre pour un interrogatoire qui doit avoir lieu le dimanche 19 novembre 2023.
La garde à vue d'un troisième homme a depuis été levée sans poursuites retenues à son encontre. Une autopsie et un examen par un paléontologue des ossements "sont programmés" le 20 novembre, complète le communiqué.