La préfecture des Pyrénées-Orientales a procédé au retrait de la totalité du troupeau de moutons de Corneilla‐la‐Rivière. "Sa dégradation, sa mortalité importante, ont connu une forte aggravation dans la période récente. Il n’était plus possible de laisser empirer cette situation."
Au départ: un conflit de voisinage
C'est un conflit de voisinage qui dure maintenant depuis près d'un an. D'un côté, la bergerie et de l'autre un centre equestre. A l'origine du conflit, une hsitoire d'eau. En mars 2016, les propriétaires de la bergerie auraient construit un point de captage sur le terrain de son voisin. En mai dernier, les relations dégènèrent et des violences physiques se produisent. La justice se saisit alors du dossier et interdit jusqu'à nouvel ordre à la famille du berger de se rendre sur son exploitation. Mais depuis, le troupeau n'était plus alimenté et une centaine de bêtes n'avait pas survécu. Bravant l'interdiction d'accéder à l'exploitation, Louisa Calatayud continuait à donner à manger à ses bêtes.Dégradation du cheptel
Ce jeudi 30 mars, les services de l’État ont procédé au retrait de la totalité du troupeau de moutons de Corneilla‐la‐Rivière, afin, explique la Préfecture des Pyrénées-Orientales, "que les animaux soient pris en charge par une association de protection animale spécialisée dans les animaux d’élevage, et mis en pension dans une structure adaptée à la garde et aux soins des ovins.Cette association agréée au plan national assure le sauvetage de bêtes en situation de déshérence ou de maltraitance, et veille ainsi à l’hébergement de nombreux animaux dont la garde lui est confiée.""Le cheptel ovin sera désormais soigné et sauvegardé dans les meilleures conditions, en attendant la décision de justice concernant son devenir. La dégradation de ce cheptel, sa mortalité importante, ont connu une forte aggravation dans la période récente, même si la situation était antérieurement déjà fragile. Il n’était plus possible de laisser empirer cette situation. C’est pourquoi les services de l’État ont été amenés à intervenir pour y mettre un terme."Il n’était plus possible de laisser empirer cette situation
Revoir notre reportage réalisé le 9 mars 2017
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La préfecture des Pyrénées-Orientales a procédé au retrait de la totalité du troupeau de moutons de Corneilla‐la‐Rivière. "Sa dégradation, sa mortalité importante, ont connu une forte aggravation dans la période récente. Il n’était plus possible de laisser empirer cette situation." France 3 pays catalan avait réalisé un reportage le 9 mars 2017.