A Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales, Guillem Castellvi recence et étudie l'architecture de chaque blokhaus sur le littoral méditerranéen, après avoir au préalable fait des recherches dans les archives outre-Rhin.
Il aime arpenter les sentiers du littoral catalan mais Guillem Castellvi n'est pas un simple touriste, Il est bunker archéologue et l'histoire des vieilles contructions n'a pour lui aucun secret.
Sa passion, il la tient de ses parents férus d'histoire antique qui faisaient des fouilles à Port - Vendres. L'histoire de ces blokhaus commence lors de l'occupation allemande en Roussillon en novembre 1942, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord. Très vite les Allemands se mettent à construire le mur de la Méditerranée.
Pas moins de 450 ouvrages seront érigés sur la côte catalane entre janvier 43 et le départ précipité des occupants en août 44. Ces blokhaus abritaient pour la plupart des canons pointés vers la mer. Guillem recence et étudie l'architecture de chaque construction après avoir au préalable fait des recherches dans les archives outre Rhin.
Aujourd'hui dans le département, quelque 250 bunkers ont résisté à la destruction d'après guerre. Certains restent en bon état d'autres laissent des stigmates dans le paysage. Ces constructions en béton étaient construite par de la main d'oeuvre. Ces blocs de béton font désormais partie du patrimoine catalan, d'où l'urgence de les valoriser.
Le mur de la Méditerranée catalan aura peu servi car seuls quelques coups de canon ont été tirés pendant la seconde guerre mondiale contre un sous-marin des forces navales françaises libres, au large de Port-Vendres.