Au lendemain de l'incendie, le spectacle est à la désolation au centre commercial de Saint-Estève, dans les Pyrénées-Orientales, où un amas de ferrailles carbonisées jonchent le sol.
Ils n'ont pas le temps de s'apitoyer, Pascal, le buraliste, l'un des sinistrés, chausse les bottes pour accompagner les experts arrivés sur les lieux.
Impossible de s'aventurer à l'intérieur, la structure, et le plafond en particulier, sont très fragilisés et risquent de s'effondrer à tout moment.
Le 10 février prochain, le couple de buralistes aurait fêté sa quatrième année d'installation. Ils avaient investi pour moderniser les lieux, proposant des services divers comme le pressing, le dépôt de pain ou encore le relais colis. Les clients y avaient pris leurs habitudes : 500 à 700 par jour selon Nathalie la gérante.
Maintenant, il faut penser à la suite avec le soutien de la population et un élan de solidarité. Comme d'autres commerçants "sinistrés", le couple de buralistes avaient à l'intérieur du local, documents personnels, comptes bancaires et tous les justificatifs nécessaires pour entamer les démarches. La chambre de commerce et d'industrie est présente pour les accompagner et parer au plus pressé.