D'ici quelques mois, de nombreux quartiers de la région vont bénéficier d'une nouvelle phase de rénovation urbaine en lien avec l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Depuis 2004, une dizaine de villes ont vu des quartiers se tranformer grâce à ce programme sans précédent.
"ANRU", un acronyme un peu barbare mais qui a pourtant changer le cadre de vie de milliers de personnes sur le territoire. L'agence nationale pour la rénovation urbaine est créée en 2004 sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo, alors ministre délégué à la Ville de Jacques Chirac.
Pour la première fois les différents dispositifs de la « politique de la ville », sont regroupés et accessibles via un guichet unique.
Depuis le début des années 2000, une vingtaine de quartiers dans 9 villes du Languedoc et du Roussillon ont reçu près de 910 millions d'euros de financements dont 267 millions de la part de l'ANRU.
Les villes les mieux dotées lors de cette première phase étaient celles de Montpellier avec 270 millions d'euros, puis Perpignan avec 228 millions d'euros et Nîmes (200 millions).
Une deuxième phase jusqu'en 2030
Depuis quelques jours, l’ANRU est passé dans une deuxième phase, l’objectif est de démolir, réhabiliter et reconstruire de nouveaux quartiers qui n’avaient pas bénéficié du programme jusqu'à aujourd'hui.D’ici 2030, 10 villes et une trentaine de quartiers auront le droit à des fonds qui devraient être encore plus important que lors de la première phase.
Par exemple, à Nîmes les quartiers du Mas de Mingue, de Clos d’Orville ou du chemin bas d’Avignon vont bénéficier de plus de 400 millions d’euros.
Au delà de la rénovation urbaine, ce projet s'inscrit dans une véritable politique d'aménagement du territoire puisque la création du Pôle d'éducation Jean d'Ormesson devrait aussi bénéficier du projet.