Les radios privées s'insurgent contre l'instauration des quotas. Les députés veulent imposer 40% de chanson française dans leur programmation. Les radios revendiquent leur liberté de choix. RTS, Flash et Radio One sont concernées dans la région.
Dans le collimateur des radios privées : l'amendement, adopté en commission à l’Assemblée Nationale dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 septembre, qui vise à plafonner la diffusion des chansons francophones les plus plébiscitées par les français à la radio.
L’ensemble des radios du groupe NRJ (NRJ, CHERIE FM, NOSTALGIE, RIRE & CHANSONS), le groupe RTL (RTL, RTL2, FUN RADIO) et 140 radios indépendantes, qui représentent la moitié de l’audience radio en France, se mobilisent face à cette réforme.
Les radios appellent leurs auditeurs à se mobiliser pour défendre la liberté d'expression et ne laisser personne dicter la musique qu’ils souhaitent écouter.
"Cet amendement menace les radios et les chansons françaises que les auditeurs affectionnent. Les radios doivent rester libres. Libres de choisir la musique et les artistes qu'elles défendent" précise leur communiqué.
A partir de vendredi, des messages seront diffusés toute la journée sur toutes les radios concernées pour alerter leurs auditeurs et leur demander d’appeler en masse le standard du Premier Ministre pour lui déclamer ce slogan.
"A la radio, j'écoute ce que je veux"
Le contenu éditorial des radios, les flashs d’information et les interventions des animateurs relayeront également toute la journée ce message.