Depuis début septembre, 4 familles originaires de Tchétchénie, d'Albanie et d'Arménie vivent dans des tentes devant les locaux de la Croix-Rouge à Nîmes. Elles ont été déboutées de leur demande d'asile.
4 familles vivent dans des tentes devant les locaux de la Croix-Rouge à Nîmes depuis près d'un mois. Une vingtaine de personnes qui viennent de Tchétchénie, d'Albanie et d'Arménie. Toutes ont été déboutées de leur demande d'asile.
Plus aucune structure ne peut prendre en charge ces réfugiés à Nîmes, faute de moyens.
Ils sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
Vadim, l'un de ces réfugiés, a été contraint de fuir son pays pour sauver sa vie et celle de sa famille.
Ancien policier tchétchène de 38 ans, il était menacé dans son pays pour avoir dénoncé la corruption qui gangrenait son service.
Arrivé en France il y a 3 ans, il a tenté de décrocher un statut de demandeur d'asile, en vain.
Reportage à Nîmes.
durée de la vidéo : 00h01mn41s
S. Vicente et P. Trouillet
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©France 3 Languedoc-Roussillon
Avec la baisse prochaine des températures, les conditions de vie de ces réfugiés vont encore se compliquer.
Pour les mettre rapidement à l'abri, un collectif de soutien demandera, ce mercredi, au préfet du Gard, une solution d'hébergement pérenne.