Pour sa 3ème édition, le grand prix du menteur politique de l'année a été attribué ce jeudi matin au maire de Béziers pour "ses nombreux mensonges sur les migrants et l'immigration". Il succède à Marine Le Pen (Front National) et devance Manuel Valls (Parti socialiste).
Dans un article paru ce jeudi 19 janvier, l'hebdomadaire Marianne, membre du jury, détaille les raisons qui ont donné la victoire à Robert Ménard en 2016.
C'est la 3ème édition du Grand Prix des menteurs politiques, créé par le politologue Thomas Guénolé. Le jury est composé principalement de journalistes spécialisés en fact-checking politique, c'est-à-dire en vérification des discours des hommes et femmes politiques, de droite comme de gauche.
Le prix a pour but d'encourager le public, et les journalistes, à bien vérifier la véracité des affirmations des politiques.
Voici la composition du jury pour l'année 2016 :
Mélissa Bounoua, rédactrice en chef adjointe chez Slate, Hélène Decommer, chef des infos chez L’Express, Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, Hugo Domenach, journaliste politique au Point, Thomas Guénolé, politologue auteur du « Petit Guide du mensonge en politique » (Fayard), Antoine Krempf, responsable du « Vrai du faux » chez France Info, Delphine Legouté, rédactrice en chef du site de Marianne, Pauline Moullot, journaliste à Désintox chez Libération, Estelle Schmitt, journaliste politique chez France Inter.
Vous pouvez retrouver notamment les propos contestés du maire de Béziers, relevés par le site Buzzfeed lors du débat qui l'a opposé à Alain Juppé (Les Républicains) sur France 2 le 6 octobre 2016.