Vendredi 10 juin les habitants de Saint Lary seront fixés sur le sort du centre de loisir de Saint-Lary. Depuis quelques mois déjà, le département de la Charente envisage de s'en séparer. Les coûts de remise aux normes seraient bien trop élevés.
Le Département de la Charente envisage de se séparer du centre d'altitude de Saint-Lary. La fédération Charentaise des oeuvres Laïques (FCOL), qui le gère, n'a pas les moyens de le racheter. Une visite est programmée vendredi 10 juin avec élus et responsables associatifs pour décider du sort du centre.
Une pétition contre le projet de vente du centre d'altitude de la Charente a circulé. Elle compte lus de 800 signatures et une avalanche de commentaires, dont certains ressemblent à s'y méprendre à de véritables plaidoyers pour sauver "ce patrimoine charentais".
Créé en 1967, ce centre de loisirs, appelé centre d'altitude, accueille toute l'année quelque 1200 enfants en classe découverte. Pour le maire de Saint-Lary, perdre le centre d'altitude serait une catastrophe pour l'économie de la ville. Et mine de rien, c'est une vingtaine d'emplois qui seraient supprimés.
Le centre d'altitude : vecteur de lien social
De plus, tous les partisans du maintien du centre dans le patrimoine charentais, s'accordent sur une chose : le centre est un formidable vecteur de lien social et crée des souvenirs à vie pour les enfants. Les enfants accueilis dans les classes découvertes sont souvent des élèves de maternelle cours élémentaire qui n'ont pas l'occasion de partir en vacances avec leurs parents, faute de moyens financiers suffisants. Pour le Département, les raisons de la vente du centre sont clairs : ll coûte trop cher. Si 500 000 euros ont été investis entre 2012 et 2015. Pour être aux normes, il faudrait réinjecter 1,3 million dans les prochaines années dont 260 000€ en urgence pour rendre accessible tout le rez-de-chaussée.