Saint-Martin de Crau : l'élevage Concha y Sierra cherche un nouveau départ

Il y a 2 ans, Andy Younès toréait à Coste Haute Campesino, un très bon novillo de l'élevage Concha y Sierra (propriété de Jean-Luc Couturier). Campesino, depuis, est devenu étalon. Le ganadero compte sur les veaux et les génisses issus de son sang pour relancer cet encaste si particulier.

Vendredi 24 février, 10 heures du matin, domaine de Coste Haute (Saint-Martin de Crau). Alpilles au loin, mistral intransigeant, ciel impeccable. Juan Villalón, le vétérinaire de la "Unión de Criadores de Toros de Lidia" a atterri à Marseille ce matin. Une voiture est allée le charcher, on n'a pas le droit de commencer sans lui.
Dans le salon de la maison, le ganadero Jean-Luc Couturier ne cache pas son impatience. Il y a du boulot : 80 vaches et veaux à marquer d'ici la fin du jour. Et bien entendu, conformément aux traditions de la maison, pas question de sauter le repas de midi! 
Il y a deux élevages distincts à Coste Haute : les toros du Curé de Valverde et ceux de Concha y Sierra.
Les premiers sont en train de retrouver une place de premier choix dans les arènes françaises. Ils sont annoncés à la feria d'Alès le 28 mai et le 23 juillet à Orthez (novillada le matin, corrida le soir).
Pour Concha y Sierra, l'affaire est moins simple. Ces toros aux pelages somptueux et au caractère épouvantable étaient pratiquement en voie de disparition quand Jean-Luc Couturier a acheté l'élevage en 2012. Depuis, il met tout en œuvre pour redonner tout son lustre à cet encaste unique.
Aujourd'hui, on marque les premiers produits d'un nouvel étalon, nommé Campesino…



 

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