Après la mort de quatre personnes dans le camping de Lamalou-les-bains dans la nuit du 17 septembre dernier le ministère de l'écologie décide de revoir les mesures de sécurité des campings à risques.
Après la mort mi-septembre de quatre personnes dans un camping de l'Hérault, emportées par la crue soudaine d'une rivière, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a appelé à passer au crible les mesures de sécurité dans quelque 2.200 campings exposés à de tels risques.
"Les évènements en 2013 dans les Pyrénées, début 2014 en Bretagne et dans le Var, et ces derniers jours en Languedoc-Roussillon, nous rappellent à la plus grande exigence vis-à-vis des obligations relatives à la sécurité des occupants des terrains de camping et de caravanage", a écrit aux préfets de département Mme Royal dans une circulaire datant du 6 octobre, et accessible au public depuis le 16 octobre.
Or, "les contrôles sont généralement irréguliers", ajoute-t-elle Ségolène Royal leur demande alors de "vérifier le respect des prescriptions d'information,
d'alerte et d'évacuation", et "la bonne prise en compte du caractère inondable (...) afin d'éviter de nouvelles implantations mettant en danger la sécurité des
occupants".
En cas de vigilance-crues de niveau rouge, "l'évacuation" des campings situés le long des cours d'eau concernés "devra être engagée sans délai".
La ministre de l'Ecologie a également appelé les préfets à signaler, dans un délai d'un mois après la parution de la circulaire, les cas pour lequels il serait impossible d'adopter des mesures d'alerte et d'évacuation, et dès lors, "d'examiner (leur) éventuelle fermeture administrative".
Une enquête en 2013 de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) avait recensé 9.233 campings dont 5.481 à risques (tous risques naturels et technologiques --comme les risques industriels-- confondus). Parmi eux, 2200 sont concernés par des risques de submersion ou de crues rapides, a-t-in indiqué mercredi auprès du ministère de l'Ecologie.