A Sète, des ostréiculteurs produisent des huîtres haut de gamme. Objectif : compenser les pertes financières dues à la surmortalité dans les parcs sur l'étang de Thau. Le virus herpès, mortel pour les huitres juvéniles, fait des ravages depuis 2008.
L'infection par le "virus herpès" se propage dans les étangs depuis 2008. Chaque année à la belle saison, ce virus mortel décime entre 40 et 80 % de la production des huitres juvéniles sur l'étang de Thau comme dans la plupart des sites ostréïcoles français. Il ravage les naissains, les jeunes individus de moins d'un an. Impuissants, les professionnels assistent chaque année à une véritable hécatombe.
Le virus n'affecte pas leur comestibilité mais met en péril la filière ostréïcole française.
La lutte contre la contagion de ce virus herpétique est très difficile.
Pour compenser une partie du manque à gagner, les professionnels se lancent dans l'élevage d'une autre variété d'huîtres, une variété haut de gamme vendue plus du double du prix de l'huitre classique.
De nouveaux marchés ont été signés à l'export international et notamment avec la Chine. Ce produit de luxe a également séduit de grands restaurateurs Parisiens comme Alain Ducasse et Guy Savoy.
Pour produire ces Huîtres, à Loupian des professionnels utilisent des techniques importées du Chili et de la Chine.
A Sète, des ostréiculteurs produisent des huîtres haut de gamme. Objectif : compenser les pertes financières dues à la surmortalité dans les parcs sur l'étang de Thau. Le virus herpès, mortel pour les huitres juvéniles, fait des ravages depuis 2008.