Séville : les toros d'Alcurrucén gâchent la première corrida de la San Miguel

Engagé en remplacement de Andrés Roca Rey, le sévillan Javier Jiménez gagne - au prix d'une voltereta - la reconnaissance de l'afición locale. Le reste (Morante, Ureña et les toros d'Alcurrucén) sera vite oublié. 

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Séville, 24 septembre 2016, 18h.
Première corrida de la Feria de San Miguel
5 toros de Alcurrucén, lourds et dépourvus de classe (sauf le troisième) et un toro remplaçant de El Tajo, pénible, combattu en sixième position.
Morante de la Puebla, applaudissements et silence
Paco Ureña (en remplacement de Manuel Escribano), silence (un avis) et silence
Javier Jiménez (en remplacement de Andrés Roca Rey), tour de piste et silence (blessure sans gravité)

Beau temps. Entrée 80%.

Dans la plus pure tradition sévillane - et pour le plus grand ravissement des amateurs d'andaloucisme - quelqu'un dans les gradins a fait taire un protestataire en s'exclamant pendant la faena du premier toro : cállate que está toreando Dios. Ce qu'on traduira par : faites silence quand Dieu torée. La formule est bien trouvée. Mais elle est nettement exagérée. Non que Morante ne soit pas Dieu. Mais il est difficile d'employer le verbe toréer pour désigner - aussi beau qu'il soit - une sorte d'exercice à blanc qui tient plus du toreo de salón que de la corrida formelle. Le fait est que le premier toro de l'après-midi n'avait ni mauvaises intentions ni la moindre envie d'en découdre avec qui que ce soit.
Le quatrième, c'était une autre limonade. Cornes acérées et vice dans le regard. Morante l'a liquidé prestement.
Ureña s'est escrimé à donner des passes à deux récalcitrants.
Javier Jiménez s'est employé tout l'après-midi à donner raison aux organisateurs l'ayant engagé pour remplacer Roca Rey. Il a provoqué au moment des quites Dieu en personne, c'est à dire Morante. Il a toréé dans le rythme juste le troisième Alcurrucén,
Clarinete, le seul bon toro du jour. Il a pris tous les risques avec le toro de Joselito (fer de El Tajo), un animal compliqué qui l'a envoyé au tapis. Beaucoup de frayeur et peu de lésions, fort heureusement.


Avant et après la corrida, aux alentours de plaza de toros de la Maestranza, des dizaines de curieux, féliciteurs, admirateurs, flatteurs, nécessiteux, flagorneurs, amis (rayez les mentions inutiles) ont couvert de bisous et/ou donné des accolades en rafale à Simon Casas que tout le mundillo voit déjà à la tête Las Ventas, les arènes de Madrid. 


Sinon, ce samedi, les autres d'Espagne ont vu les sorties en triomphe de :
Enrique Ponce, David Mora et Alberto López Simón (Pozoblanco);
Juan Bautista (Corella);
Miguel Abellán, Sergio Blasco et Rafael Cerro (Talavera de la Reina);
Saúl Jiménez Fortes (Munera);
El Fandi, Octavio Chacón et Lea Vicens (Villamartín)
et Eugenio de Mora (Consuegra).

Cette après-midi aussi, à Azuqueca de Henares, petite ville au nord de Madrid, Rubén Lobato, novillero originaire de Badajoz a coupé deux oreilles à deux novillos de Frías. Puis, en piste, il s'est coupé la coleta, mettant un terme à sa carrière.
Il a 23 ans. 
 

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