Bras de fer avec la société ferroviaire. Les cheminots et la présidente de la région Occitanie s'allient pour promouvoir le transport sur tout le territoire. Une assemblée pleinière se réunissait ce vendredi à Montpellier pour définir les contours d'une nouvelle convention avec la SNCF.
Il y a six mois, Carole Delga demandait un "service de transport régional irréprochable". Aujourd'hui, elle modifie les conventions d'exploitation des TER.
En Occitanie, seulement 84% des TER arrivent à l'heure, c'est moins que la moyenne nationale
Un exemple parmi tant d'autres qui agace les Occitans. Depuis 2002, les régions ont récupéré les TER. Une mesure nationale qui a permis de sauver ces trains régionaux. En Occitanie, le budget représente 260 millions d'euros par an. La présidente de la région, Carole Delga, réclame donc un service de qualité.
Cheminots et usagers de la région Occitanie se sont retrouvés ce jeudi, devant la direction régionale de la SNCF pour défendre un service public de qualité. Ils veulent l'arrêt des projets de fermeture de gares.
La demande ferroviaire est en forte hausse, mais la SNCF souhaite fermer des gares - alors que la Région souhaiterait en ouvrir, notamment en montagne -, des emplois sont menacés, les trains n'arrivent pas à l'heure... Une convention est en passe d'être signée pour la période 2017-2024, elle définira les conditions d'exploitation de ces transports.
Alors soutenue par les cheminots, Carole Delga monte au créneau. Une assemblée pleinière se déroulait ce vendredi à Montpellier. La problématique des TER était abordée.
- 2 millions d'euros pour les études (Rodez-Séverac-le-Château, Muret et Cazères) ou la rénovation de plusieurs lignes férroviaires (Auch/Agen),
- 4 millions d'euros en faveur des lignes nationales, notamment dans le nord-ouest toulousain, et des lignes départementales dans l'Hérault et les Pyrénées-Orientales,
- 2,5 millions d'euros pour un Train Equiliibre sur le territoire de l'Aubrac,
- 600 000 euros pour le pôle de passage des chargements de camion vers la France et l'international de Perpignan,
- 400 00 euros pour basculer du transport routier entre Colombiers et Maureilhan au transport ferroviaire, dans le cadre de la COP21, avec de nouveaux embranchements.
Pour négocier, la région a suspendu le financement de la gare Mogère qui accueillera la LGV: 100 000 euros devait être attribués à cette nouvelle installation qui pour l'instant devrait être utilisé que par 6 TGV par jour et le fret. Carole Delga demande plus de TGV sur la cette nouvelle ligne.