Les salariés de l'usine tarn-et-garonnaise de Labeyrie attendent avec inquiétude toute information du CCE réuni ces derniers jours. Depuis 2012, après de multiples rachats, l'usine a perdu 25 millions d'euros. La fermeture fait partie des hypothèses envisageables.
Une histoire déstabilisanteDans les années 2000, l'entreprise appartenait à Brossard qui la vend en 2010 à l'islandais Alfesca qui la revend en 2012 à la coopérative basque Luc-Berri. Ces différentes transactions ne se révèlent pas très fructueuses puisque l'usine perdra en moyenne 5 millions d'euros par an.
Pourquoi ces pertes ?
Tout y passe quand on tente de les expliquer : rupture de stock des coquilles Saint-Jacques, flambée du prix des amandes mais aussi mauvais management.
Que faire ?
Le dernier propriétaire, la coopérative Luc-Berri ne peut envisager que des coupes drastiques dans tous les secteurs. Gel des salaires, suppression des primes, tentatives d'économies sur l'immobilier, tout est bon pour réduire le déficit.
Les syndicalistes se demandent même si la fermeture de l'usine de Castelsarrasin ne pourrait pas être la solution ultime. Le groupe, dans ce cas ne conserverait que l'usine de Neubourg.
Pour l'instant, la direction se refuse à tout commentaire.