Jeudi 11 juillet 2019, la direction de l'enseigne d'ameublement Conforama a confirmé son projet de suppression de 1 900 emplois et de fermeture
de 32 magasins en France, parmi lesquels ceux de Montauban, Millau et Pamiers. Les salariés de Conforama à Montauban ont manifesté devant le magasin.
Lors du comité central d'entreprise (CCE), la direction de l'enseigne d'ameublement Conforama a confirmé jeudi 11 juillet 2019 aux syndicats son projet de suppression de 1 900 emplois et de fermeture de 32 magasins en France, selon un délégué syndical.
Il s'agit désormais pour l'enseigne de détailler son plan de restructuration et les mesures d'accompagnement des suppressions de postes.
En Occitanie, trois magasins sont concernés par ce plan, à Montauban (82), Pamiers (09) et Millau (12).
A Montauban, les salariés ont d'ailleurs manifesté devant le magasin, jeudi 11 juillet 2019. Ils disent leur colère et leur inquiétude.
Force ouvrière dénonce en effet dans un communiqué le caractère "ultra-minimaliste des mesures sociales présentées (rien au-dessus du légal), qui ne prend pas en compte les ressources très élevées du groupe Conforama à l'international et qui n'a rien à voir avec les mesures annoncées par d'autres enseignes beaucoup plus généreuses avec les salariés".
Les représentants du personnel reçus mardi au ministère de l'Economie et des Finances ont fait part de leurs craintes que "ce PSE ne soit pas le dernier et soit suivi d'une deuxième vague de fermetures et de licenciements", selon le communiqué de FO.
La direction de Conforama assure qu'il "n'y a qu'un seul plan". "Sur les 193 magasins Conforama en France, 76 ont été déclarés déficitaires à la suite d'une analyse financière. Des mesures d'optimisation ont été appliquées ensuite à ces 76 magasins mais il s'est avéré que malgré cela, 32 d'entre eux devaient être fermés. Nous démentons fermement que les 44 autres soient promis à la fermeture" et "qu'il y ait un plan "caché" de liquidation de l'enseigne", a-t-elle indiqué mercredi.
L'entreprise, détenue par le groupe sud-africain Steinhoff,invoque d'importantes pertes cumulées, de l'ordre de "près de 500 millions d'euros" en France depuis 2013.
Voir le reportage de Sylvain Duchampt et Frédéric Desse, de France 3 Occitanie :