Le Gwo Ka est une forme d'expression musicale qui tire ses racines de la période esclavagiste de la Guadeloupe. Elle est inscrite depuis 4 ans au patrimoine immatériel de l'humanité
Trompettiste, chanteur, percussionniste et même auteur de contes musicaux pour la jeunesse, en concert ou dans sa discographie, Edmony Krater multiplie les casquettes et brouille les pistes de mixage
Avec toujours sur le devant des scènes ou il se produit : les rythmes et les tambours de GWO KA, emblème de la culture guadeloupéenne.
Un moyen de communication secret
Des tambours jadis construits par les esclaves avec des barriques, qui leur permettaient de communiquer entre eux au nez et à la barbe des colons. Des rythmes qui les faisaient entrer en transes et parfois en rébellion.
Un professeur
Cette musique, et cette histoire, Edmony Krater les enseigne depuis presque 20 ans à Montauban.
Le conservatoire de la ville est le seul en France à proposer des cours de GWO KA.
Edmony Krater et son groupe revisitent ces rythmiques traditionnelles sur un album fraîchement sorti, une invitation au voyage, en mode salsa, funk ou jazz rock, un hymne à la vie qui a résisté au temps et à l'oubli.
Le GWO Ka est depuis quatre ans inscrit par l'UNESCO au patrimoine immatériel de l'humanité
Vidéo : Rencontre signée Eric Coorevits et Vincent Albinet